Photographie d'un loup gris montrant les crocs.

L’art de réguler

Les débats houleux et stériles sur le plan politique sont inquiétants pour le monde sauvage, car si on observe à l’échelle mondiale, la situation animale terre et mer est vraiment préoccupante.

La survie de l’espèce animale dépend de notre prise de conscience et du « respect de la Vie ».

Si on se met un instant à la place d’un animal traqué, le sentiment humain qui habite en chacun de nous devrait systématiquement prendre le dessus, c’est ce que l’on appelle « la compassion ».

Cependant, cette compassion élémentaire est érodée grièvement par une bête redoutable qui se nomme « argent ». Elle a été fabriquée par l’Homme et son pouvoir est dévastateur. Divisé en part illégale pour détruire et régner, puis faire diversion sur l’essentiel qui, petit à petit, devient invisible dans les esprits.

L’art de réguler avec respect

En France, on a estimé que les loups prélèvent environ 2% de la population d’ongulés sauvages. Il est donc peu probable qu’ils représentent une menace pour la survie de leurs proies.

Au contraire, en tant que prédateurs sélectifs, ils semblent jouer un rôle essentiel d’épurateur et de régulateur des équilibres naturels car ils s’attaquent aux individus affaiblis ou débilités. En tuant ces individus inférieurs, les loups améliorent progressivement la santé des populations de leurs proies, notamment en assurant que les individus reproducteurs sont sains. Après plusieurs générations, cette sélection conduit les proies à renforcer leurs aptitudes à survivre dans leur environnement.

Par ailleurs, les loups jouent le rôle de gestionnaire des milieux en contrôlant le nombre de proies d’ongulés, dont la surpopulation serait susceptible de modifier le paysage par surconsommation de certaines espèces végétales, mais également en influençant leurs comportements alimentaires et leur occupation de l’espace.

En somme, les loups représentent donc un exemple tangible de l’application des connaissances des comportements à une gestion raisonnée des populations animales et autres, de manière innée.

Conclusion, ils sont donc, nos alliés pour l’ensemble d’une respiration et surtout le regard qui précise à tout un chacun, le devoir de respecter l’unité de la vie à laquelle tout être vivant se doit de soutenir.

Sandrine Devienne pour le Klan du Loup

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Commentaires sur l’article « L’art de réguler »

4 réponses

  1. Si les loups existent et quelque soit les autres prédateurs ce n’est pas sans raison, malheureusement certains humains n’ont rien compris !

  2. Si nous pouvions visualiser un documentaire sur un pays ou une région européenne où le loup cohabite avec succès près de l’homme ?
    On sait que le loup est impreigné de la peur de l’homme. Il cherche seulement la facilité de se nourrir comme l’homme, avec l’élevage.
    Il est discret, il se déplace plus particulièrement la nuit, heures auxquelles les animaux devraient être en étable ou en bergerie, comme autrefois.
    Ne peut-on pas lui réapprendre à se nourrir en produisant des troupeaux sauvages pour réalimenter la faune et par escalade nourrir le lynx et le loup ?… Certes, les états devraient mettre la main à la patte, mais il y a aussi la possibilité des donations….

  3. Bonjour Nadine,

    Merci pour votre commentaire.

    C’est plutôt à (certains) humains à apprendre à « cohabiter » avec le Loup.

    Concernant le gibier, que vous appelez « troupeaux sauvages », la France en est très très largement pourvue.

    Salutations lupines.

    Le KDL

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