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L’Internationale des Cons

Anti-loups, anti-ours, même débat

Anti-ours, anti-loups, même combat ? Les éleveurs de brebis des Pyrénées de l’Association de sauvegarde du patrimoine Ariège-Pyrénées (Aspap) ont, en tout cas, invité aujourd’hui les éleveurs de brebis des Alpes à débattre en commun à Serres-sur-Arget (Ariège) de «la problématique des grands prédateurs».

Cette drôle d’alliance des massifs a d’abord une raison économique : la défense des troupeaux de montagne. En 2006, il n’y a plus que 182 000 ovins dans les Hautes-Alpes alors qu’il y en avait encore 186 000 en 2005. Le loup n’en a officiellement croqué que 467. «Mais c’est une contrainte qui s’ajoute à toutes les autres. Les éleveurs qui désespèrent finissent par abandonner le métier, explique le président de la fédération ovine de ce département, Joseph Joffrey, qui conduit la délégation alpine en Ariège. C’est largement le fait du loup si les Hautes-Alpes comptent 27 % de surfaces pâturées de moins qu’il y a deux ans. Où cette hémorragie va-t-elle s’arrêter ?»

Il y a aussi une raison culturelle à ce rapprochement des éleveurs des deux montagnes.

La fédération ovine des Hautes-Alpes tient quasiment mot pour mot le même discours que la chambre de commerce et d’industrie (CCI) de l’Ariège : «Nos parents, y dit-on, ont chassé ces bêtes de la montagne afin de dégager de l’espace économique pour leurs activités. La protection du loup signifie que cet espace leur est repris.» «La réintroduction de l’ours est la négation de plusieurs vies de travail», précisent sur le même thème les Ariégeois de la CCI.

Les éleveurs pyrénéens de l’Aspap sont convaincus que la ministre de l’Environnement, Nelly Olin, les «méprise». Les éleveurs alpins commencent à croire que les pouvoirs leur «mentent». Les ministères de l’Agriculture ou de l’Environnement ont beau leur affirmer que tel n’est pas le cas, ils sont persuadés que le loup est lui aussi «réintroduit» dans leurs montagnes. Ils demandent du coup le droit de tirer sur la bête en légitime défense de leur troupeau, avec contrôle a posteriori de l’Office de la chasse. L’Aspap demande seulement que les ours soient isolés de toute zone d’activités humaines.
Dans les deux cas, il s’agit de protéger un territoire que les prédateurs et leurs amis des villes et des ministères leur contesteraient. Il y a encore une vingtaine d’ours dans les Pyrénées, dont les cinq réintroduits cet été, et selon les estimations des écologistes ou des agriculteurs, entre 100 et 300 loups dans l’arc alpin français.
A Serres-sur-Arget, ce soir, à 18 heures, ce sont les opposants aux deux bêtes qui vont compter leurs forces.

Gilbert LAVAL/Libération

Commentaires sur l’article « L’Internationale des Cons »

8 réponses

  1. Salut,Je viens de chez Dom, j’ai pas bcp de temps ce soir, je vais essayer de passer demain lire quelques articles de ton blog.@+++Gargamelo le sorcier wallonhttp://gargamelo.canalblog.com

  2. Il y a dans les Pyrénées justement une race de chien spécifique pour protéger les troupeaux des prédateurs telles que les loups, ours, et autres chiens sauvages que l’on oublient souvent de citer, la race chien en question se nomme (le grand montagne des Pyrénées, ou Patou) ces chiens ont fait leurs preuves, même le conte de Foix avant décidé de mettre a la place des sentinelles sur les chemins de ronde de son château des Patou pour monter la garde la nuit, autrefois dans les Pyrénées les bergers laissaient des Patou au milieux des troupeaux de moutons pour empêcher les prédateurs d’attaquer les troupeaux, (3 Patou viennent a bout d’un ours), alors que les ennemi des loups arrêtent de se faire peur avec des fables démodées.

  3. Il est clair que la connerie humaine est un puit sans fond et ce dans tous les domaines… hélas…BON SAMEDIAMICALEMENTFRANNY

  4. Merci à DOM d’avoir été votre « fils d’ariane »…Salutations lupines.Le Klan du Loup

  5. NF nous a donné ses/ces créations (qui sont très bien faites).Salutations lupines.Le Klan du Loup

  6. Impossible d’ajouter un commentaire sur « légende indienne 3 », aussi je me permets une intrusion ici pour te dire que c’est « que du bonheur! » Sourires. Merci. Marie.

  7. Les éleveurs sont des fainéants imbéciles qui veulent leurs brebis et l’argent que rapporte les brebis et tout cela sans travailler. Ces idiots voudraient tout simplement être capables de laisser leurs troupeaux en montagne sans surveillance, ce qui dans l’histoire de la France ne s’est jamais fait. Jamais, c’est pour cela que notre folklore français regorge de récits des faits de bergers et bergères. Je rappellerai aux imbéciles d’éleveurs incultes qu’un berger est une personne qui garde les troupeaux. Hors, lors de toutes mes randos en Ariege, comme ailleurs dans les Pyrénées je ne cesse de rencontrer des troupeaux livrés à eux mêmes. Évidemment que des brebis seules sont des proies faciles pour loups et ours. La montagne n’appartient pas aux imbéciles qui laissent des troupeaux sans surveillance, ni aux idiot décérébrés de l’association pêche, chasse et tradition. Elle appartient à tous ceux qui payent des impôts et qui donc payent pour l’entretient de ces parcs nationaux, comme en Ariege. Les chasseurs et les éleveurs sont des imbéciles qui menent des combats d’arrière garde. Qu’ils disparaissent et laissent la montagne aux autres plus responsables.

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