Carte de la Suisse en rouge avec une croix blanche au milieu.

Berne se prépare à coexister avec le Loup

Le canton de Berne fait œuvre de pionnier en Suisse en se dotant d’une stratégie pour la gestion du loup.

«Il faut réduire au minimum les conflits qui peuvent exister entre la présence du loup et les activités humaines», a indiqué jeudi devant la presse le directeur bernois de l’économie publique Andreas Rickenbacher.

Les éleveurs, les chasseurs et les organisations de protection de l’environnement ont été associés à l’élaboration de la nouvelle stratégie. Ils se sont engagés à la soutenir et à collaborer de manière constructive à son application.

« Pompiers du loup »

L’accent sera mis sur la prévention. Il s’agit avant tout de mieux protéger les troupeaux, et notamment les 55’000 moutons du canton durant leur estivage sur les alpages. Plusieurs pistes sont envisagées, comme l’utilisation de chiens spécialement entraînés, la pose de clôtures, ou la présence du berger.

Le regroupement des troupeaux doit aussi être privilégié selon les autorités. Il n’est en effet pas réaliste d’engager un chien de protection pour chaque troupeau, surtout si la taille de celui-ci est modeste.

A cela s’ajoute la possibilité de faire appel aux «pompiers du loup» comme ils s’appellent eux-mêmes. Ces spécialistes de Lausanne interviennent sur demande en cas de crise, et essaient de dégager des solutions durables par le dialogue avec les acteurs locaux.

Subventions

La plupart des coûts résultant des mesures de protection peuvent être partiellement subventionnés au titre de l’ordonnance fédérale sur les contributions d’estivage, indiquent les autorités bernoises.

Par ailleurs, les éleveurs reçoivent une indemnité comprise entre 800 et 1000 francs pour chaque mouton attaqué par un loup ou par un lynx. Celle-ci avoisine les 200 francs pour un agneau, a précisé Reinhard Schnidrig, de l’Office fédéral de l’environnement.

Le retour du loup dans le canton de Berne est établi avec certitude depuis la fin de l’année 2006 dans l’Oberland. De nouvelles traces ont récemment été découvertes, et des analyses ADN sont en cours. Les résultats sont attendus dans une à deux semaines.

Commentaires sur l’article « Berne se prépare à coexister avec le Loup »

4 réponses

  1.  
    C’est un bon début, je préconise toujours l’implantation de chiens « grands montagne des Pyrénées » dans les troupeaux de moutons pour en assurer la protection.

  2. J’aime bien venir sur votre blog parce que j’apprends de nouvelles choses, je ne savais pas qu’il existait des pompiers du loup plutôt sympa, cet article montre que l’on peut mettre un système efficace pour que loup, moutons et bergers vivent en bonne intelligence, un exemple à suivre en tout cas très belle journée ensoleillée amitiés

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