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Le Loup et le Vaudois

L’été est en vue et avec lui la saison des alpages. Entre la crainte compréhensible du loup exprimée par les bergers à la suite des massacres [sic !] perpétrés ces dernières années sur les hauts pâturages et le vœu pie des amoureux de la nature d’offrir au prédateur une chance de réintégration dans nos paysages, quelle est la vision des autorités vaudoises ?

A la suite de l’abattage d’un loup le 21 novembre en Valais et à la plainte déposée par le WWF contre le conseiller d’Etat Jean-René Fournier en charge du dossier Loup dans son canton – plainte retirée le 20 mars 2007 -, la députée Anne Decosterd s’est préoccupée du sort du prédateur dans le canton de Vaud et a déposé une motion. La motionnaire demande que la problématique du loup soit intégrée à la Loi cantonale sur la faune, afin que les dégâts causés puissent être indemnisés par le fonds de prévention et d’indemnisation – fonds alimenté par les 90% des émoluments des permis de chasse. Car si c’est la Confédération qui assume la politique générale relative aux grands prédateurs, ce sont bel et bien les cantons qui sont chargés de prendre les mesures qui s’imposent. Anne Decosterd demande donc que le Conseil d’Etat mette tout en œuvre pour disposer d’un plan d’action assurant une meilleure protection de l’animal, qui devrait figurer sur la liste dans la loi cantonale sur la faune du 28 février 1989, article 62, alinéa 2, pour l’indemnisation des dégâts causés aux animaux de rente.

L’exemple du lynx

Une commission ad hoc s’est réunie pour examiner cette requête. Elle vient de présenter son rapport, selon lequel l’expérience acquise avec le lynx, autre grand prédateur, laisse sérieusement à penser qu’il est une cause majeure de la diminution du cheptel de chevreuils et de chamois observée dans les régions où il a été introduit. La mesure prise par les autorités à l’égard du lynx consiste à délocaliser les individus en surnombre par rapport à la capacité d’un territoire. Une mesure qui devient impraticable si les autres cantons refusent… Au final, sur les cinq lynx pour lesquels le Conseil fédéral a donné son accord de translocation, trois ont été capturés et un attend dans une cage de connaître son sort. L’opération est donc suspendue. Ce concept doit être revu. Des démarches intercantonales sont en cours à cet égard.

Dès lors, le concept Loup doit faire l’objet d’une très grande attention car il procède, lui aussi, d’une analyse théorique bien lointaine des vérités rencontrées sur le terrain… A l’unanimité, les membres de la commission ont invité Anne Décosterd à transformer sa motion en postulat.

Commentaires sur l’article « Le Loup et le Vaudois »

2 réponses

  1. Petite visite matinale à nos amis, les Loups dont je ne me lasse pas de regarder

    bonne et douce journée. Maria

  2. oui c’est peut etre une bonne idée  faut voir…. et j’ajouterais bien que fait t’on du plus dangereux prédateur qu’est le chasseur car lui aussi ponctionne sur les ceptel existant de la faune sauvage??? je l’avoue je suis anti chasseurs mais pas extremiste juste que je vois pas pourquoi on laisserais pas le loup et les autres predateur naturel en paix et reduis les predateur a deux pattes cela ne pourrais t’il pas réquillibrer les chance de chacuns … remarquez c’est peut etre idiot  se que je dit mais bon je dit se que je pense ….. je ne cherche qu’a comprendre et surtout que l’on respect le fait que le loup a sa place autant que les autres….. Amitiée Nathalie

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