Illustration représentant un louveteau au centre d'une cible et la phrase "Plan Loup raison d'état".
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Meurtres de Loups autorisés

Plan Loup : Un nouvel arrêté voté à la fin mai et une grande nouveauté : Les bergers et éleveurs pourront tirer

DRÔME – A la fin de ce mois sera voté le nouvel arrêté autorisant les opérations d’effarouchement, de tirs de défense et de prélèvements sur les canis lupus, plus communément connus sous le nom de loups, pour la période 2006-2007.

Ce protocole émane conjointement du ministère de l’Écologie et du Développement durable, et de celui de l’Agriculture et de la Pêche pour une population estimée à une centaine de têtes sur l’ensemble du territoire français. « La nouveauté, explique Hervé Mariton, c’est la possibilité, pour les éleveurs et les bergers, de procéder eux-mêmes aux tirs sur les loups. »

Incompatibilité entre élevage et loup

Le député de la Drôme, ancien membre de la commission d’enquête sur le loup, nous révèle l’essence de l’arrêté avant le vote final. « Chaque année, est réalisée une circulaire sur la gestion du loup. Depuis trois ans, nous avons un protocole, certes pas parfait, mais qui s’améliore an après an ». L’objectif clair et avoué du député : « protéger l’élevage. La commission d’enquête, dont je faisais partie aux côtés notamment de Gabriel Bianchéri, a dit cette incompatibilité entre élevage et loup. Le gouvernement doit gérer ces contradictions entre les traités internationaux, comme le traité de Berne, qui assure la préservation du loup et ce constat d’incompatibilité. »
Ce qui amène le gouvernement à proposer cette circulaire.

« L’idéal serait d’interdire complètement le loup en France. Sa présence aujourd’hui pose des problèmes, coûte de l’argent aux contribuables ; il faut indemniser, subventionner. Il faut donc faire la synthèse entre toutes les exigences.
« Les conditions d’application sont peut être mal comprises par les éleveurs, mais il est indispensable de conserver une certaine cohérence juridique et respecter les traités internationaux. »

Une procédure pour les prélèvements

Par rapport au précédent arrêté, celui de cette année est voté en avance. Il annonce qu’il peut être procédé à des prélèvements sur la population de loups dans la mesure où, du fait de sa prédation, il est nécessaire de prévenir des dommages importants aux élevages et qu’il n’existe pas d’autre solution satisfaisante. En outre ces prélèvements ne doivent pas nuire au maintien dans un état de conservation favorable de la population de l’espèce.
Le nombre maximum sera fixé à six loups pour l’ensemble des départements de l’Ain, des Alpes-de-Haute-Provence, des Hautes-Alpes, des Alpes-Maritimes, de la Drôme, de l’Isère, de la Savoie, de la Haute-Savoie et du Var.
Des prélèvements effectués sous autorisation du préfet sous le contrôle technique de l’Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS). Mais avant la mise en route de cette procédure, de multiples conditions sont à remplir : la mise en place depuis au moins sept jours de moyens d’effarouchement, la réalisation effective d’effarouchement et le constat d’au moins deux attaques.

Clarisse ABATTU DL
Illustration d'un loup ,au centre d'une cible, avec le texte : "Plan Loup, Raison d'Etat".

L’association Le Klan du Loup demande la démission immédiate de Nelly OLIN qui marche main dans la main avec le boucher Mariton.

Commentaires sur l’article « Meurtres de Loups autorisés »

2 réponses

  1.  » L’idéal serait d’interdire complètement le loup en France. « 
    Le loup ne connait pas les frontières !!!

  2. tres facile de donné des ordres quant on a une place sans connaitre les causes a telle vue ou croisé le regard d un loup ? J EN  DOUTE .DES LOUPS MAIS PAS LES MEMES  .
     
    apres avoir eta ministre de je ne sais quoi! qui n a pas su faire la gestion des hommes elle s attaque aux loups!!!pietre tableau de cette personne sans commentaire de plus

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