Photographie d'un chien errant ou divagant, dans la neige.

Les chiens errants frappent encore

Si le loup est souvent pointé du doigt pour ses attaques sur le cheptel ovin ou sur le gibier, les chiens errants ont également leur part de responsabilité, comme semble en témoigner l’incident qui s’est déroulé à hauteur du col des Prés.

Dans la nuit de samedi à dimanche à 5 h 30, un employé de la patrouille des routes du Conseil général a assisté à l’attaque d’un chamois par deux chiens : l’un de type labrador noir, l’autre de type berger allemand. La bête a été découverte à quelques dizaines de mètres de la carcasse d’un deuxième animal. Des chiens en divagation qui se seraient attaqués à des animaux affaiblis. Actuellement, les conditions climatiques particulièrement rigoureuses conduisent la faune sauvage à se rapprocher des zones habitées.

« Cet incident agace tout particulièrement les présidents des associations communales de chasse agréées de Thoiry et d’Aillon-le-Jeune, d’autant que ce genre de problème ne serait pas une première et que la divagation des chiens était connue », précise Denis Sevezen, lieutenant de louveterie attaché au territoire.

Le propriétaire s’expose à une contravention de 750 €

Même constat sur la commune de Montaimont, située dans le canton de La Chambre. Plusieurs chevreuils égorgés ont été retrouvés près de maisons, et des chiens errants vus en train de courir après le gibier.

« Les chiens errants peuvent être capturés et mis fourrière. S’il a causé des dommages à la faune sauvage, son propriétaire s’expose à une contravention de 750 € et éventuellement à des dommages et intérêts », indique le lieutenant de louveterie. Dans les cas les plus graves, les agents de l’État sont autorisés à les abattre sans autre forme de procès.

Source : Le Dauphiné Libéré

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