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Le Conseil Départemental de l’Isère en guerre contre le Peuple et la biodiversité

Alors que près de 80% de Françaises et Français sont favorables au retour du Loup, particulièrement les Citoyennes et les Citoyens des « zones rurales », le Conseil départemental de l’Isère a décidé de passer outre ce que veut le Peuple.

En effet, le 23 juin 2016, une motion, qui suinte la haine de la biodiversité, a été présentée par Laura Bonnefoy (Divers Droite), Bernard Perazio (Sans Etiquette, ex RPR), Frédérique Puissat (LR), Fabien Mulyk (Divers Droite), Chantal Carlioz (LR), Christian Coigné (UDI), Sandrine Martin-Grand (LR) et Pierre Gimel (LR).

La dite motion est intitulée Demande d’autorisation de tirs de prélèvement lupin :

La saison pastorale vient à peine de commencer dans les alpages isérois que déjà plus d’une dizaine d’attaques de loups a eu lieu sur les seuls territoires du Trièves et du Royans Isère, et ce ne sont pas des cas isolés.

En France, les attaques que connaissent aujourd’hui les troupeaux sont impressionnantes : on dénombre près de 9000 prédations en 2015 réparties sur 24 départements, soit une augmentation de 114% par rapport à 2010. Fait nouveau : plus de 40% des attaques se déroulent dorénavant en pleine journée.

Dans le même temps, le nombre de cohortes de loups augmente de 20% chaque année soit le doublement de l’espèce tous les 5 ans. Plus la fréquence de ces attaques est importante, moins le pastoralisme est localement durable.

La pression sur les éleveurs et éleveuses de l’Isère (car notre Département compte un nombre important de femmes cheffes d’exploitation) devient humainement insupportable. Aujourd’hui, ces attaques ne sont plus concentrées sur des animaux en estive sur les hauts plateaux du Vercors mais sur des élevages traditionnels ovins, bovins et équins qui font la richesse des communes de moyenne montagne du Département.

Sur la commune de Chichilianne, les troupeaux de deux éleveurs ont subi 7 attaques qui ont engendré 52 prédations en 40 jours, la dernière attaque ayant eu lieu le 15 juin pendant la période de suspension des tirs de défense. Sur la commune de Presles, le troupeau d’une éleveuse de 60 bêtes en pâture a été tout récemment victime de 3 attaques, causant la perte de 15 brebis.

La prolifération de ces attaques constatées en début de saison estivale conjuguée à un sentiment d’abandon des pouvoirs publics va déboucher sur des fermetures d’exploitations en moyenne montagne.

Les éleveurs se défendent pour préserver les élevages extensifs qui font la richesse de notre alimentation, de la biodiversité et des paysages de nos communes de montagne et de moyenne montagne.

Les éleveurs ne sont pas là pour faire la chasse au loup mais n’ont pas d’autres alternatives que de protéger leur outil de travail.

De plus, ces attaques finissent par coûter très cher à la collectivité : rien qu’en 2015, les mesures de protection et les indemnités dues aux prédations pour faire taire la colère s’élevaient au niveau national à près de 21 millions €.

Les mesures de protection des troupeaux ont atteint leurs limites et l’indemnisation ne doit pas être la seule réponse face au loup : il est nécessaire et urgent de revoir l’ensemble du dispositif alors que la présence de cet animal en nombre n’est pas compatible avec une activité économique viable.

Les attaques d’aujourd’hui se trouvent dans des zones habitées et posent par là-même des questions de sécurité publique.

En raison du rôle majeur que tient le pastoralisme dans nos territoires et afin de maintenir nos espaces ruraux ouverts et vivants, il est urgent de voir reculer la très grave menace que fait peser la présence du loup.

L’Assemblée Départementale demande à ce que le Préfet en concertation avec les Maires concernés mette, sans délai, en œuvre un plan d’actions adapté en vue de maintenir la sécurité des personnes et l’outil de travail des éleveurs.

Le Conseil Départemental rappelle que la présence de ce prédateur en nombre est incompatible avec l’ensemble des activités humaines de nos communes de moyenne montagne.

Sillons 38
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A lire cette motion, nous pourrions penser être revenu à l’époque de la Bête du Gévaudan.

Mais non… Ces écrits émanent des élites qui gouvernent aujourd’hui.

« Plus le mensonge est gros, plus il passe » disait Joseph Goebbels. Dans le domaine du Loup, sa théorie est tous les jours mis en pratique par les haineux de la biodiversité…hélas.

Evidemment, les cocus de l’élevage applaudissent des 2 mains ; l’Histoire n’est qu’un éternel recommencement.

association Le Klan du Loup

Commentaires sur l’article « Le Conseil Départemental de l’Isère en guerre contre le Peuple et la biodiversité »

1 réponse

  1. Contente d’être végétarienne.

    Les gens comme moi, eux, ne sont pas pour le massacre des loups, uniquement dans le but de sauveur « leur viande ».

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