Dessin de Pascal Melan représentant Ségolène Royal en train d'haranguer des chasseurs.
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Exterminé au nom de la démagogie

Ségolène Royal et Stéphane Le Foll, ont donné un nouveau coup de vis à la législation en adoptant deux arrêtés ministériels, publiés au Journal officiel jeudi 2 juillet 2015, qui durcissent la lutte contre le loup. Cela, malgré une consultation publique majoritairement opposée à ces nouveaux textes et une pétition en faveur d’une cohabitation entre le loup et le pastoralisme, lancée par des associations de défense des animaux sauvages, qui a recueilli 67 000 signatures.

Le Klan du Loup n’était pas partie prenante de cette pétition car nous savions que le gouvernement n’en tiendrait nullement compte, tout comme pour la consultation publique. Seule l’action directe paie.

Le premier arrêté fixe à 36 le nombre maximum de loups qui pourront être abattus pour la période 2015-2016, au titre de dérogations au statut de protection de l’espèce.

L’an dernier, ce plafond était de 24 individus, avec la possibilité de l’augmenter jusqu’à 12 loups supplémentaires après avis d’un collège d’experts. Une telle hausse n’avait pas été nécessaire : en 2014-2015, 19 loups ont été tués officiellement et 9 braconnages « identifiés » – auxquels il faut ajouter 5 individus morts naturellement ou par accident.

L’extermination de 36 loups en France représente 30% de la population totale. En un an, un tiers des loups « français » vont être exterminés.
Ségolhaine Royal pourra alors s’enorgueillir d’avoir rayé Canis lupus italicus de la carte de France.

Tirs autorisés dans les cœurs des parcs

Le second arrêté, lui, encadre, et surtout facilite, les conditions dans lesquelles ces massacres pourront être autorisés par les préfets en cas de dommages importants aux élevages, perpétrés malgré les mesures de protection (clôtures électrifiées, chiens, etc.). Le dispositif, fixé par le plan national loup 2013-2017, reste le même : tout d’abord, l’effarouchement pour dissuader le prédateur, puis les tirs de « défense » (tirs à tuer) à proximité immédiate du troupeau et, enfin, les tirs de « prélèvement », c’est-à-dire, dans le jargon administratif, l’abattage des bêtes, sur un territoire plus large, si toutes les autres mesures ont échoué.

Mais le nouvel arrêté ministériel renforce chaque degré de réponse. Les tirs d’effarouchement et de « défense » (tirs à tuer) seront désormais possibles dans les cœurs des parcs nationaux dont les décrets de création autorisent la chasse, comme c’est le cas pour le parc national des Cévennes, après un vote du conseil d’administration. Dans les « unités d’action » (zones où la prédation du loup est probable), les tirs de « défense » (tirs à tuer)  seront autorisés même si le troupeau n’a jamais été attaqué, et notamment pour les cheptels reconnus comme « ne pouvant être protégés » – une notion très vague laissée à l’appréciation des préfets. Ces tirs seront possibles toute l’année et autorisés pendant 5 ans dans certaines zones à risques, même si aucune attaque n’est constatée tout au long de cette période.

Les tirs de « prélèvement » (tirs à tuer), quant à eux, pourront mener à la mort de plusieurs loups par opération et ne seront plus forcément réalisés sous le contrôle de l’Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage (ONCFS) mais pourront être laissés à la responsabilité des chaSSistes, des lieutenants de louveterie et des gardes-chiasses particuliers assermentés. Le prélèvement de loups à l’occasion de chiasses au grand gibier, en battue, à l’approche ou à l’affût, qui avait été expérimenté en août 2014, est maintenant officialisé et généralisé.

Canis lupus italicus au bord de l’extinction en France

Revenu naturellement dans les Alpes en 1992 après avoir été éradiqué de l’Hexagone dans les années 1930, Canis lupus italicus a recolonisé, département après département, un tiers du territoire situé à l’est d’une ligne Sedan-Pau.

Pour l’association Le Klan du Loup, ces mesures portent atteinte au statut de protection de l’espèce, couverte par la convention de Berne de 1979 et la directive Habitat-faune-flore de 1992.

Notre association estime la population lupine à une grosse centaine d’animaux.

Selon une modélisation réalisée par l’ONCFS avec l’université suédoise des sciences agricoles, l’abattage de 36 loups en 2015-2016 entraînerait un risque de 38 % de décroissance de la population lupine., tout en sachant que la base de calcul (le nombre de 282 loups est très largement surestimé …).

Le Plan Loup 2013-2017, plan de mise à mort du loup

Voilà ce qu’a donné la validation du Plan Loup 2013-2017 par des associations comme le WWF France, FERUS et la FNE.
Pourquoi ces 3 associations ne dénoncent-elles pas TOUS les tirs à tuer, y compris les « tirs de défense » ?
Quels sont les liens entre FERUS, la FNE, le WWF France et le ministère de l’écologie ?
Est-ce que ces 3 associations touchent des subventions de l’Etat ? Des Collectivités Territoriales ?

Actions citoyennes

Depuis toujours, l’association Le Klan du Loup n’a eu aucune confiance dans le ministère de l’écologie, pour ce qui est de la protection du Loup.

C’est donc aux Citoyennes et Citoyens de se charger de défendre Canis lupus italicus par tous les moyens, y compris légaux.
Celles et ceux qui résident dans les mêmes secteurs que le Loup doivent à tout prix effacer les moindres traces ou indices du prédateur et garder les informations pour eux.

Arrêtez de diffuser photos et/ou articles évoquant la présence du Loup à tel ou tel endroit.

Les ministères de l’agriculture et de l’écologie, les fédérations de chaSSe, le lobby de l’élevage (FNSEA, FDSEA, FNO, FDO et les groupuscules affiliés) doivent être considérés comme des écoterroristes. Les nuisibles, ce sont eux.

L’action directe doit devenir l’une des réponses à la guerre des haineux de la biodiversité contre loup

Nous tendons la main à toutes celles et tous ceux qui veulent nous rejoindre dans notre combat.
Nous lançons un appel à l’unité, sur le sujet du Loup, à toutes les associations réellement attachées à sa défense et protection.

Envers et contre tous, Le Klan du Loup continue à affirmer haut et fort : 100% Loup, 0 tir à tuer !

association Le Klan du Loup

Commentaires sur l’article « Exterminé au nom de la démagogie »

1 réponse

  1. Une communauté très ouverte d’esprit, aucun chiffre avancé n’est démontré, on dirait le Djihad et ses appels …
    Vide vide vide…

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