Blason de la Dordogne.

Le KDL et la CVN s’expriment sur le Comité Loup en Dordogne

La préfecture crée, ce lundi [1 octobre 2018] après-midi à huis clos, une instance réunissant tous ceux concernés par le retour possible de cet animal sauvage.

Les services de l’État et notamment l’ONCFS, l’office national de la chasse et de la faune sauvage, se retrouvent autour de la préfète ce lundi 1er octobre après-midi pour créer un comité départemental loup de Dordogne. Ce type d’instance existe déjà dans de nombreux départements français où elle réunit aussi les éleveurs, les chasseurs, des associations environnementales et des élus.

Ce type de comité, que l’on trouve déjà en Aveyron, dans l’Hérault, l’Isère et plus généralement dans les départements de montagne, doit permettre de faire circuler l’information et de prendre des décisions, notamment d’abattage et de montant d’indemnisation en cas d’attaque de troupeaux. Il diffuse également les bonnes pratiques pour protéger les élevages des attaques.

Si la présence permanente du loup n’est pas avérée en Dordogne, la mort d’un animal de passage en octobre 2015 avait allumé les voyants. Il avait été tué par un chasseur, appelé par un retraité qui l’avait trouvé dans son poulailler. Ce jeune loup, âgé de deux ans, était blessé, affamé et en très mauvais état, mais c’était bien un loup.

Un autre passage aurait été repéré depuis selon Rodolphe Graziello, l’animateur de l’association le Klan du loup. Ce défenseur de l’animal n’a pourtant pas été invité à la réunion, « car c’est un sujet politique et économique » pense-t-il. Pas plus que Gérard Charollois le président de la convention vie et nature et président d’honneur de la Sepanso. Ce dernier est formel: « Le loup reviendra en Dordogne et c’est une bonne chose pour l’équilibre écologique ».

Source : Sud Ouest

loup-dordogne

L’autre passage du loup en Dordogne (cf. la déclaration du Président-Fondateur du Klan du Loup) a, lui aussi, eu lieu en octobre 2015.

Le loup qui a été exécuté vers St Astier et le loup qui a traversé le département de la Dordogne sont la résultante de l’éclatement d’une meute, éclatement provoqué par les tirs à tuer.

L’association Le Klan du Loup recommande aux réels défenseurs de Canis lupus italicus de ne pas communiquer sur les emplacements (réels ou supposés) du Loup, et ce avant un laps de temps important .
Des charlatans (repris par des médias qui ne font pas les plus élémentaires vérifications…) se sont improvisés observateurs du loup. En réalité, ils ridiculisent (un peu plus) la Presse, ce qui n’est pas grave, mais agissent en collaborateurs des chasseurs et des industriels ovins, ce qui est davantage problématique.

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