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Le Loup et l’Environnement

Retour à l’équilibre écologique de la faune, de la flore, dans nos campagnes et nos forêts et les répercussions sur la pollution de nos rivières

Au XVIII siècle, le loup occupait 90% du territoire français, au XIX siècle il n’occupait que 50% du territoire. Il a disparu autour des années 1930- 1936.

Le loup, arrive dans nos forêts, passant par les Alpes, en ayant fait une étape dans les Abruzzes (Italie).
Il réapparait en France dans le parc national du Mercantour (Alpes-Maritimes) en novembre 1992

Avec l’introduction des ongulés, essentiellement pour la chasse, les chasseurs ont éradiqué le loup. Il y a aussi les légendes, les fables et autres superstitions.

La réapparition du loup en France a fait resurgir, tous ces tabous.

Le loup, comme l’ours, ont été décimés pour le soi-disant bien être des troupeaux en alpage, la protection des hommes, surtout des femmes et des enfants (La Bête du Gévaudan). Nous n’avons jamais su quel était vraiment cet animal. D’après les écrits nous pensons que cet animal était un ours, car à cette époque beaucoup de montreurs d’ours circulaient sur notre territoire et les animaux étaient maltraités, certains se sont échappés, dont celui du Gévaudan. Cette période a accentué les battues aux loups, sur toutes les régions de France.

Pourquoi le loup ?

Le loup est avant tout un grand prédateur à la tête de la chaîne alimentaire. Il est avant tout un régulateur de la faune dans nos forêts. Avec l’introduction des ongulés, la flore, en particulier les arbres, disparaissait.

Bien sûr, pour les troupeaux domestiques, cela ouvrait des espaces herbeux, mais par contre ces espaces sans arbres finissaient par s’éroder, provoquer des glissements de terrain et défigurer le paysage de nos montagnes.

La disparition du loup, a occasionné la multiplication des ongulés, surtout des sangliers, qui sans prédateurs, se sont multipliés occasionnant de gros dégâts dans les plantations, que ce soit les blés, le maïs, les betteraves, les pommes de terre, etc….
Le loup par-delà même, protège nos rivières, en permettant à la végétation qui stabilise les rives de se développer.

Le loup est un animal, qui s’adapte très bien à son milieu, Il évolue en rapport avec ce milieu, il peut avoir des mises bas avec de nombreux louveteaux, comme il peut limiter les naissances en cas de pénurie et de ce fait il change de territoire.

Dans le cas de supposées attaques de loups sur des troupeaux, le loup est un prédateur, mais pas un tueur, quand il prélève un animal, pour se nourrir, il ne tue pas à qui mieux mieux, il choisit sa proie, en principe la proie la plus facile, l’animal blessé ou affaibli.
Le loup peut entrer dans un troupeau sans toucher aux animaux, sauf l’animal le plus vulnérable qu’il a déjà repérer, dans la journée. Il ne s’attaque pas à un troupeau, en blessant plusieurs animaux. Il étudie d’abord la meilleure façon d’entrer dans un enclos. Sans affoler les autres animaux, il peut pénétrer dans le troupeau sans qu’un animal ne bouge.

Le drame pour les troupeaux vient surtout des chiens errants, qui attaquent en meute, poussent les animaux jusqu’à ce que l’un d’eux tombe, mais parfois le troupeau peut tomber dans une faille. Les chiens des bergers, ne se méfient pas de leurs congénères devenus sauvages.

Le malheur est là. Car la faute est reportée sur les loups, qui eux sont de animaux fiers, très intelligents. Il est même question en Russie, de se servir des loups comme gardiens de troupeaux. Ils conservent leur intelligence d’animal sauvage, mais respectent leur éducateur. Aux USA, ils ont été réintroduits dans le parc de Yellowstone, pour le rééquilibre de la faune et la flore. Bien sûr, ils font des incursions dans les élevages. Le loup est un animal sauvage, il ne connaît pas les règles des Hommes, et, je dirais heureusement, car les Hommes sont loin d’avoir son intelligence, et son adaptation au milieu ambiant.

Le loup est le premier écologiste, car il participe à l’équilibre de la faune et de la flore, en prélevant juste ce qu’il lui faut pour subsister lui et les siens.
Par son action, les rivières qui parcourent son territoire sont protégées, en permettant à la flore se développée grâce à meilleur équilibre de la faune. De ce fait, la faune aquatique se développe dans les eaux filtrées par les racines des arbres, et des diverses plantes vivant sous le couvert des grands arbres.

En conclusion, le loup apporte la vie tout en se servant pour vivre. Par contre, l’Homme, en détruisant la Nature, n’apporte que des catastrophes ; la Nature le lui rend bien (cyclones, tremblements de terre, inondations, sècheresse, et autres…)

Jean-Claude Quintalet


Jean-Claude Quintalet est né en 1943 à Balanzac (Charente-Maritime°.
En 1959, il entre à l’Ecole Navale.
En 1971, Jean-Claude Quintalet obtient un diplôme de Docteur ès Sciences.
A la retraite, il rejoint le WWF en 2004. L’ONG lui confie la coordination des animations avec les bénévoles de tout le quart Sud/Est de la France. Jean-Claude Quintalet continue à parfaire sa formation, surtout en biologie écologie forestière, et marine.
En 2009, il quitte le WWF mais continue à agir pour l’environnement, avec son entourage.
En 2018, Jean-Claude Quintalet prend contact avec la SPW où il compte s’engager, en apportant son soutient et ses connaissances.

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