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Nashoba

« Loup y-es-tu ? m’entends-tu ? », les comptines n’ont jamais fait la vie belle à Nashoba ; le loup.

Injustement accusé des pires maux , traqué, haï ; il n’a d’autres recours que de compter sur quelques irréductibles qui le défendent. Et j’en fais partie.

Mais que faire contre des lois et des mesures de plus en plus punitives pour cet animal essentiel dans l’équilibre naturel ?

Faire connaître le loup , le réhabiliter et faire taire ces absurdités qui ne servent que certains intérêts…

Par bonheur, le loup gagne du terrain et se réattribue les territoires dont il était banni.

Gageons que les hommes reviendront sur leur position destructrice, pour que Nashoba ne reste pas « la bête noire » de quelques-uns en manque d’émotion forte…

Bonne lecture,

Marie-Noëlle Albert

Nashoba

Dans les bois assombris
par la nuit qui descend,
il se perd dans l’oubli,
solitaire innocent.

Sa meute décimée
par des hommes sauvages,
hante son cœur blessé
par de tristes images.

Pourquoi tant de rancoeur
contre ce peuple loup
qui vivait dans l’honneur,
libre du moindre joug ?

Acculé maintenant,
Nashoba ne sait pas
s’il survivra longtemps
sans ses frères des bois .

Il revoit les yeux d’or
de sa douce compagne ;
ses petits , en accord,
hurlent vers la montagne.

Hélas ! Ce n’est plus là
que de pauvres images,
le cœur de Nashoba
se gonfle alors de rage .

Mais il est seul, dés lors
et fuit, sans espérance.
L’homme a semé la mort ;
lui, reste sans défense.

Il court sans s’arrêter
pour oublier l’absence.
Nashoba, ta fierté,
sera ta délivrance…

Marie-Noëlle Albert

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