Photographie de l'hémicycle du Sénat français.

Un sénateur veut sa dose de sang de Loup

Le sénateur PS de Lozère et maire de Mende Alain Bertrand est l’auteur d’une proposition de loi, étudiée le 30 janvier, visant à créer des zones d’exclusion pour les loups.

Le parlementaire part du principe que « l’on ne peut pas se permettre des massacres réguliers de troupeaux. Les éleveurs ne dorment plus, sont terrorisés, les femmes ne peuvent plus emmener les enfants à l’école car il faut assurer des tours de garde. Cela rend leur vie impossible et ruine des troupeaux qu’ils ont mis des années à constituer ».

Sa proposition de loi rappelle que “400 attaques ont été constatées en 2012” et qu’il “en résulte une activité économique locale gravement perturbée et des éleveurs plongés dans une insécurité économique et financière, mais également sociale”.

Pour le sénateur, les mesures actuelles sont lourdes et inefficaces. “Des dérogations à la protection des loups sont accordées par les préfets et encadrées par un arrêté du 9 mai 2011. Celui-ci prévoit qu’un arrêté ministériel fixe chaque année un plafond de tirs de prélèvements, fixé à 11 en 2012-2013, ce qui est largement insuffisant au regard d’une population de plus de 200 loups […]. Cependant, ces mesures, ainsi que le développement du gardiennage nocturne ou le regroupement de troupeaux, se sont révélés peu efficaces”.

Alors, il propose de « sécuriser les zones agropastorales en décidant qu’à ces endroits-là, l’abattage des loups pourrait être effectué par les éleveurs », indépendamment du prélèvement défini au niveau national. La proposition prévoit que “chaque année, ces zones sont délimitées et un plafond de destruction spécifique est déterminé pour chacune d’entre elles”.

« Une loi de bon sens »

Comment déterminer ces zones ? « Là où des mois avant, il y a eu des attaques de loups », répond, simplement, Alain Bertrand. “Où l’on constate des dommages importants causant une perturbation de grande ampleur aux activités pastorales, en dépit des mesures de protection susceptibles d’assurer un équilibre entre les intérêts économiques et sociaux et la protection de l’environnement”, précise l’article.

Pour Alain Bertrand, l’espèce ne serait pas menacée dans la mesure où la loi ne s’appliquerait pas « dans les sites d’altitude peu peuplés, où il n’y a pas d’agro-pastoralisme ». Il affirme d’ailleurs que sa proposition de loi n’est pas contraire à la convention de Berne, qui stipule que le loup est une espèce protégée. « Elle autorise à prendre d’autres dispositions si nous ne parvenons pas à sécuriser les activités humaines », assure le parlementaire.

Sa proposition a-t-elle une chance de passer ? « Oui, si le bon sens l’emporte. Non, si une idéologie romantique, bobo, urbaine commande. » Le Lozérien rappelle qu’il ne s’agit pas de « tuer des loups pour le plaisir », ni « par centaines ».

Source : Le Dauphiné Libéré

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Sénat français

Cette proposition démagogue de loi est symptomatique d’une vision néo rurale de la Nature.

Elle met en avant 2 faits typiquement français :

  • l’incapacité des éleveurs à vivre dans un milieu régit par les « lois naturelles »
  • la peur du loup chez les néo-ruraux, nouveaux bobos de l’élevage en France.

Le sénateur PS Alain Bertrand rejoint la triste « liste noire » des anti-loups.

association Le Klan du Loup

Commentaires sur l’article « Un sénateur veut sa dose de sang de Loup »

1 réponse

  1. C’ezt relelmnt plsu simple l’extermination de ceux qui dérangent
    plutôt que détablir les barrières de protection des troupeau
    et d’adpter des ânes pour éloigner les loups.

    A quand donc les animaux feront à leur tour la chasse à leurs prédateurs hommes
    ce serait de bonne guerre non!  un rendu monaie

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