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La Louve du Chablais ne sera pas abattue

La louve qui a tué 40 moutons sur les alpages du Chablais durant l’été ne sera pas abattue. La commission chargée de l’application du concept loup a estimé que les mesures préventives prises par les éleveurs étaient insuffisantes.

Le Valais n’a pas fait de demande pour tirer le prédateur, a déclaré lundi à l’ATS Reinhard Schnidrig, chef de la section chasse et faune sauvage à l’Office fédéral de l’environnement. La commission s’est réunie en raison du nombre important de moutons tués, a-t-il précisé, confirmant un article de la « Sonntagszeitung ».

Protection trop tardive

Le chef du service valaisan de la chasse a demandé que la commission se penche sur ce dossier. Après analyse, elle a estimé que le concept de protection était insuffisant et a estimé qu’un tir ne se justifiait pas, a précisé M. Schnidrig.

Des chiens de protection ont été placés sur un alpage, mais après que le prédateur a fait une vingtaine de victimes.
Le loup est présent dans la région depuis trois ans. Le canton du Valais s’est tenu à l’appréciation de la commission et n’a pas délivré d’autorisation de tir.

Plusieurs loups

L’animal est le même que celui qui avait déjà commis des dégâts dans la région en 2006 et en 2007. Les relevés effectués attestent la présence de plusieurs bêtes: une louve et au moins un autre animal.
Rien ne laisse penser que des jeunes loups soient présents. Seule la louve s’est attaquée aux moutons.
Une autorisation de tir avait été délivrée par le passé. En 2006, un loup – mâle – avait été abattu, mais pas le bon. L’an dernier, la louve avait échappé aux garde-chasse durant les 60 jours de validité de l’autorisation de tir en novembre et décembre. Cette année l’animal ne sera pas inquiété.

Commentaires sur l’article « La Louve du Chablais ne sera pas abattue »

3 réponses

  1. pour une fois, ils ont eu une bonne réflexion… et c’est un grand pas en avant!  merci pour ta fidélité à la face cachée!

  2. Pas si simple. Il semble que la décision concernant cette louve n’est pas prise. C’est le chef du département valaisan concerné qui décidera. Et son amour des loups est très modéré. Il reflète sur ce point le sentiment de nombreux Valaisans.
    Jean d’Orzival

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